La Danse à toujours été au coeur de mes rêves. Elle demeure une éviDANSE en moi-même, primitive et sublimée. Je me suis donc tourné dès le plus jeune âge vers cette discipline qui engage totalement Corps, Coeur et Esprit, comme le cite M. Béjart, cherchant à exprimenter au travers des techniques proposées (classique-contemporain-jazz) un langage, un style... J'ai découvert la danse africaine dans les années 80 ; elle me sensibilisa au sens profond de la danse comme un véritable outil de communication à travers lequel émane l'expression même de la vie.
Par des mouvements simples inspirés du quotidien, tels que marcher, sauter, courir, tourner, par la répétition du geste qui va habiter le corps jusqu'au relâchement du mental, les tensions disparaissent laissant place à un plaisir et une joie intérieure. Sur le plan physique, c'est une danse qui engage une dépense musculaire au bénéfice d'un effet dynamisant. Elle entretient la bonne circulation du sang, l'oxygénation et le massage des organes, d'où un effet stimulant et relaxant à la fois. Sur le plan mental, elle permet la concentration, la mémorisation, l'endurance, l'affirmation et la confiance en soi par le renforcement des centres psychiques et émotionnels qui sont sollicités. Socialement, elle crée des échanges car elle se pratique en groupe. La relation à soi et à l'autre génére la facilité de communication. Source d'intégration sociale, la danse permet la reconnaissance de l'autre, l'acceptation des différences. En outre, elle s'efforce d'offrir à l'Homme la réconciliation de la tête et du corps, de la pensée et de l'instinct, par la libération du geste et l'abandon au rythme. C'est une danse qui engage un investissement sincère, une démarche vers la connaissance de soi... L'étude antropologique des danses issues de sociétés traditionnelles fait apparaitre des vertus de guérison (initiations chamaniques, rituels de transe, danse-thérapie... L'art de la danse, comme tout autre art, aspire à un langage universel ; une mise en condition pour une disponibilité intérieure pouvant aboutir à une réflexion personnelle, une recherche du "sacré", une sorte de re-création.
Je remercie tous les artistes rencontrés sur le chemin de cette merveilleuse aventure, et sans lesquels je n'aurai pu développer ma sensibilité artistique et le plaisir de partager les fruits de ma passion !
DANSE AFRICAINE :
Antilles | José Chalons |
Bénin | Vincent Harisdo, Kofi Ettoh |
Burkina Faso | Assiata, Ballet national du Burkina, Ouedraogo Issa Aimé |
Cameroun | Merlin Nyakam |
Côte d'ivoire | Cie Yelemba d'Abidjan, Dodet, Fatou Sylla, Fulgence Oula, Gérard Diby, Marcellin Gbazai, Rockya Kone |
Guinée | Ballet Djoliba", Insira Diallo, Isnel Da Silveira, Mohammed Bangoura, Pelé Camara, Sécouba Conde (baobab circus), Youssouf Koumbassa, Lamine Keita |
Guyane | Norma Claire |
Mali | Cie Sougalo Coulibaly |
Sénégal | Germaine Acogny, Les frères Lo, Ousmane Gallo |
DANSE CONTEMPORAINE :
Cie humaine (Conservatoire Nationale de Nice)
Isabelle Cheveau (centre de recherche chorégraphique de Bordeaux)
Emmanuelle Pépin (Cie Vertige)
Magali Julien (cie Baba Yega à Marseille)
Nicole Ponziot (technique Pierre Doussaint)
Patrick Rébus (formateur à l'école "Off Jazz" de Nice)
Suzanne Bodak, Catherie Gallant, Barbara Kane (Master class "technique Isadoran Duncan")